Les échanges avec l’entreprise ont été très fluides.
Les demandes de travaux étaient très variés, spécifiques à des évènementiels précis, avec des deadlines tout à fait réalisables.
Ceci me permettait de pouvoir faire des recherches préparatoires et de les proposer à mon référent en amont de la réalisation finale.
L’interlocuteur désigné a été réactif et disponible, je pouvais ainsi faire des propositions élaborées et avancer rapidement dans mes réalisations.
Interview
Lou Trehin
17 ans, cavalière, initiée à l'équitation très jeune. Grâce à l'environnement stimulant et formateur de l'écurie de Sainte Anne, Lou a pu se lancer dans la compétition dès l’enfance. Son parcours est marqué par une détermination sans faille et une passion inébranlable pour les chevaux.
A quel âge as-tu commencé à pratiquer l’équitation ? Qu’est-ce qui t’a donné envie de commencer ?
J'ai commencé très tôt, vers l'âge de 3 ans. J'ai fait ma première compétition à 6 ans. J'ai toujours été immergée dans ce milieu depuis que je suis toute petite. Il était donc évident pour moi de monter à cheval.
Te souviens-tu du nom de ton premier cheval ?
Mon premier poney s'appelait Câline, une ponette Shetland.
Le poney avec lequel j'ai commencé à concourir se prénommé Aille Proud Boy
CALÎNE
premier poney de Lou
AILLE PROUD BOY
premier cheval de compétition
Comment s’appelle ton cheval actuel ? Quelles sont ses qualités et défauts ?
Ma jument actuelle s'appelle Fabella. Elle appartient à une propriétaire qui me l'a confiée.
Parmi ses qualités, elle est rapide et vive, mais elle peut parfois être angoissée et nerveuse.
Quelles qualités recherche-tu chez un cheval de compétition ?
Pour les chevaux de compétition, je cherche un cheval qui a envie de franchir les obstacles et qui est généreux. Il est important qu'il soit gentil.
Quel est ton palmarès dans les tournois ?
J'ai participé à des épreuves jusqu'à 135 cm (hauteur de la barre) en Pro 2.
Actuellement, j'ai commencé les concours d’obstacle au niveau international (CSI*).
VÉTIVER
Lors de mon stage, il m’a été demandé de prendre
en charge la communication graphique des écuries
Sainte Anne ainsi que de promouvoir leurs différents
évènementiels sur les réseaux sociaux.
Grâce à lui, j'ai obtenu la 7ème place dans le Grand Prix du CSI* à Royan, ce qui est ma meilleure performance à ce jour.
Voici mon cheval de cœur, avec qui j'ai fait mes plus grosses compétitions, il est actuellement à la retraite dans l'un de nos prés.
DAWSON
En 2023, j'ai gagné une épreuve de 1m10 avec Dawson ainsi qu'une épreuve de 1m15. J'ai souvent été classée parmi les huit premières dans les compétitions.
C’est avec ce poney, que j'ai monté de l’âge de 6 à 10 ans et j'ai obtenu, avec lui, mes meilleures performances en 2023. C'est un poney exceptionnel qui a su me redonner le sourire dans les moments les plus difficiles. Je l'apprécie énormément. Il est toujours à la maison et fait maintenant le bonheur d'une autre jeune cavalière, qu'il fera progresser comme il m’a fait progresser.
FABELLA / TIGER
Cette année, en 2024, j'ai été classée avec Fabella et Tiger dans des épreuves de 120/125 cm. À Biarritz, j'ai terminé 1ère avec Tiger, 3ème avec Fabella dans la même épreuve.
J'ai remporté plusieurs compétitions
avec Tiger, mais il a été vendu et il
continue son chemin en Italie.
ZOOM
AILLE PROUD BOY
Aille Proud Boy m'a beaucoup appris. C'est avec lui que j'ai commencé mes premiers concours en préparation 60 cm à 6 ans et que j'ai terminé en participant aux championnats de France en 2018 à 10/11 ans, sur 1m10. C'est un poney exceptionnel qui m'a marqué par son grand cœur et sa générosité. Je l'aime énormément ; il a été mon premier cheval et il restera toujours à la maison. Actuellement en pré-retraite, il fait un peu de club et il sera placé dans le même pré que Vétiver.
Je prépare, pour l'avenir, de jeunes chevaux avec lesquels je fais des sans-fautes .
Quels sont tes atouts pour la compétition ? Combien de fois es-tu parvenue sur le podium ?
Je suis très déterminée et j'aime la compétition ainsi que les challenges. En toute humilité, je ne sais pas combien de fois je suis montée sur le podium.
As-tu d’autres passions que l’équitation ?
Non (rire) ! L'équitation occupe toutes mes journées.
Si ta passion reste l'équitation, peut-on penser que tu te projettes professionnellement dans cette discipline ? Ou un autre métier ?
Non, je souhaite faire un autre métier. J'aimerais bien faire des études pour être dentiste.
Quels sont tes objectifs à court et long terme ?
Mes objectifs, sont de m’épanouir dans ce que je fais et de toujours garder le plaisir de monter à cheval. J’aimerais passer le DEJEPS, diplôme pour enseigner l’équitation, et obtenir mon bac l’année prochaine. Je ne me fixe pas d’autre objectif, à part celui d’obtenir mon diplôme.
Y a-t-il une compétition en particulier que tu rêves de remporter ?
Une compétition qui fait rêver tout le monde, ce sont les Jeux Olympiques. On verra si un jour j'atteins ce niveau. En attendant, il est vrai que les grandes compétitions comme les CSI* ou CSI** font également rêver, surtout sur certains sites prestigieux.
Qu'as-tu appris de tes expériences en compétition qui t'a aidé à t'améliorer ?
Ne jamais rien lâcher et toujours garder la tête froide : rien n'est jamais perdu, mais rien n'est jamais gagné non plus.
Y a-t-il une erreur ou un échec particulier qui t'a marqué et que tu as pu surmonter ?
Pas forcément, car j'ai toujours su surmonter mes difficultés à cheval et rebondir quand ça n'allait pas. Il faut savoir se remettre en question
Y a-t-il des compétiteurs, des entraîneurs qui t'ont particulièrement inspirés ?
Oui, je travaille actuellement avec un cavalier professionnel, Florent Cazale, qui m'aide beaucoup à cheval et que j'admire énormément, Il est très exigeant, mais cela m'a fait beaucoup de bien, et j'ai énormément évolué depuis que je travaille avec lui. J'ai aussi pu faire un stage en décembre chez une cavalière professionnelle que j'admire énormément, Marie Demonte. J'ai eu l'occasion d'échanger et de travailler avec elle ; elle participe à des compétitions de niveau 150/155."
Dans quel rôle te place-tu dans l’écurie de Sainte Anne ?
Aux écuries, j'aide pour tout, que ce soit assister le groom et le palefrenier avec les boxes et les prés, ou aider la monitrice à faire travailler les cavaliers. Je suis assez polyvalente et monte les chevaux qu'on me confie. Bientôt, je commencerai une formation pour devenir monitrice.
Comment les Écuries Sainte Anne t’ont-t-elles aidées à progresser en tant que compétitrice ?
À propos de ta question sur comment l'Écurie de Sainte Anne a pu m'aider en tant que compétitrice, c'est difficile de répondre précisément parce que j'ai une situation particulière. Mes parents sont aussi mes coachs. Cette écurie m'a vu grandir et a été témoin de toutes mes victoires et de mes échecs. Sainte Anne, c'est une famille pour moi, et mes parents ont toujours été là pour me soutenir. C'est pourquoi il est compliqué de répondre très précisément à cette question.
Comment décrirais-tu l'ambiance dans votre écurie ?
Il y a une ambiance très familiale et une bonne entente. Nous aimons nous amuser tout en progressant, et aux écuries, nous pouvons faire les deux.
Qu'est-ce qui rend votre écurie unique par rapport aux autres ?
Ce qui rend cette écurie unique, ce sont les installations, la cavalerie, l'ambiance familiale et le cadre qui est tout simplement merveilleux.
Comment sélectionnez-vous les chevaux pour les compétitions ?
Les chevaux des écuries sont sélectionnés pour leur capacité à aider les cavaliers à apprendre. Ils ne sont pas choisis pour la compétition, mais pour l'école, donc il est essentiel qu'ils soient gentils.
Comment votre écurie se positionne-t-elle dans le monde des compétitions équestres ?
L'écurie est principalement axée sur le CSO, mais propose également d'autres disciplines comme le dressage, l'Equifun, le Hunter, etc...
Votre écurie a-t-elle remporté des distinctions ou des prix dans des compétitions équestres ?
Oui, nous avons une cavalière qui a terminé vice-championne régionale cette année en Amateur 2. En 2022, elle a remporté les championnats de France avec son équipe d'Equifun, ainsi que d'autres prix
Comment vois-tu l'avenir de l'Écurie de Sainte Anne et celui du sport équestre ?
Pour l'avenir du centre équestre, je pense que mon père va continuer de l'entretenir comme il le fait, et j'espère que l'ambiance familiale y restera toujours. Quant à l'avenir de ce sport, je ne sais pas, mais j'espère qu'il continuera à perdurer.